Ci-dessus
: Surveillance informatique des pays par la National Security Agency
américaine. Vert pour les pays les moins surveillés, puis jaune, orange
et rouge de plus en plus surveillés. Surveillance de mars 2013. Document
top secret révélé par une fuite début juin 2013, voir ci-dessous.
WASHINGTON (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Depuis
quelques jours, la polémique est vive autour des révélations sur la
surveillance des sites Internet du monde entier par les services secrets
américains. A ces opérations auraient, d’ailleurs contribué, les géants
de l’Internet tels que l’entreprise Facebook de Monsieur Zuckerberg.
Pourtant, les renseignements américains ont surtout montré des faiblesse
Déjà,
la semaine passée, les systèmes informatiques de l’armée américaine ont
été victimes d’une cyber‑attaque depuis la Chine. Des secrets
militaires et stratégiques ont ainsi été dérobés et observés par Pékin.
Il s’agit notamment des plans du dernier avion de chasse Raptor qui
représente près de quinze années de travail pour Washington.
Par
ailleurs, les fuites concernant l’espionnage à l’échelle mondiale par
les Etats‑Unis proviennent d’un ancien employé de la CIA et travaillant
aujourd’hui pour une société privée … sous-traitée par les services de
renseignement !
Qu’en est‑il de ce recours au secteur privé ?
Il
est assez important. En 2010, un peu moins de 2000 entreprises privées
travaillaient pour les agences de renseignement américaines. La lutte
contre le terrorisme et les nouvelles orientations stratégiques des
Etats-Unis expliquent ce besoin grandissant de prestations commerciales.
Ce recours à des entreprises privées par le gouvernement américain dans
le domaine de la Défense n’est cependant pas nouveau. Parmi les soldats
présents en Irak depuis 2003, plus de la moitié des troupes est
composée d’armées privées.
Qu’impliquent ces révélations d’espionnage et de faiblesses ?
Cela
signifie tout d’abord que la guerre se déroule désormais sur un terrain
virtuel. Dans ces conflits, les principes diplomatiques s’effacent et
la lutte est acharnée. Plus grave encore, des compétences pourtant
régaliennes sont désormais confiées à des acteurs privés, preuve du
vacillement des Etats, notamment occidentaux qui tentent de se rattraper
en espionnant les populations : la bête est blessée.
Crédit iùmage : U.S. National Security Agency (NSA), via Wikipédia, domaine public depuis qu’elle est révélée.
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