Entretien avec Serge Federbusch
Aux prochaines élections municipales de Paris, vous présentez des listes dissidentes de droite contre l’UMP…
Ce ne sont pas des listes dissidentes, mais des listes libres et indépendantes !
Ce ne sont pas des listes dissidentes, mais des listes libres et indépendantes !
Ce système de primaires n’est-il pas dangereux, sachant que
candidats et candidates d’un même parti en sont réduits à se faire la
guerre entre eux, au risque d’arriver forts fatigués lors de la
véritable bataille, l’élection ?
Non, je ne suis pas d’accord. Le problème, c’est que ces primaires
ont été organisées par l’UMP au profit de Nathalie Kosciusko-Morizet.
Nous voulions un vote traditionnel, avec des bulletins de papier glissés
dans des urnes surveillées par tous pour mieux éviter les fraudes. Mais
un tel vote aurait mobilisé les plus militants et NKM a préféré miser
sur un scrutin électronique avec un électorat plus sensible à l’image de
marque et la com’. Puis, les délais de vote ont été repoussés au
dernier moment par l’UMP car les choses ne se présentaient pas bien pour
elle, tout cela a coûté fort cher. D’où la suspicion qui plane sur les
résultats… Au moins, au Parti socialiste, c’est plus simple. Il n’y a
pas de démocratie interne. C’était Anne Hidalgo, un point c’est tout !
Depuis 1995 et l’arrivée de Jacques Chirac à l’Élysée, la
droite aurait-elle un problème à Paris ? Comme une sorte de
micro-climat…
Ce micro-climat, ce serait plutôt celui instauré par le PS dans la
capitale. Avec un extravagant verrouillage clientéliste et près de
100.000 voix achetées à coups de subventions et d’attributions de
logements en HLM.
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