L’Espagne rétablit le droit à la vie en reconnaissant
la valeur intrinsèque de la personne humaine en devenir, qui n’est pas
une chose.
Le gouvernement espagnol appliquera, en
2014, une mesure inscrite dans son programme visant à modifier les lois
socialistes de 1985 et de 2010 qui avaient instauré un avortement parmi
les plus permissifs au monde : jusqu’à 14, voire 22 semaines. Mais une
fois encore, on peut constater le totalitarisme rampant qui règne dans
nos médias : « l’Espagne recule », « un retour en arrière », « marche arrière », « régression », « le gouvernement s’attaque au droit à l’avortement », « atteinte au droit des femmes », « perte d’un acquis fondamental », etc…
À l’inverse, on pourrait dire, par exemple, que l’Espagne rétablit le
droit à la vie, qu’elle restaure le droit de l’enfant à naître, qu’elle
effectue un indéniable progrès en reconnaissant la valeur intrinsèque
de la personne humaine en devenir, qui n’est pas une chose dont un autre
être humain puisse disposer à son gré. On pourrait encore se féliciter
de la fin d’un privilège, celui de la femme, de décider seule d’une vie
qui est aussi issue d’un homme qu’on a de plus en plus tendance à
reléguer au rôle de géniteur intermittent dans une vie d’éternel
adolescent égoïste.
Le prétendu droit à l’avortement n’a rien de fondamental. Il ne
figure nullement dans les principes du droit. C’est ce qu’on appelle un
« droit positif », expression momentanée du rapport de force que l’idéologie féministe est parvenue à imposer
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