La présidente du Front national aurait sans doute eu davantage intérêt à ne pas porter la polémique sur la place publique…
À chaque échéance électorale, ses
grandes ambitions… et ses petits règlements de comptes. C’est la loi du
genre humain, les médias en raffolent et guère de partis politiques ne
s’y laissent piéger.
À Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise, deux anciens élus du Front national (Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac), décrétés persona non grata
par la direction de ce parti pour des déclarations ou des passés
militants par trop radicaux, voire trop nostalgiques, ont décidé d’y
déposer une liste en vue des prochaines élections municipales.
Marine Le Pen les a aussitôt qualifiés de « parasites » et a réclamé au préfet du Rhône de ne pas valider cette liste. En cause, son nom : « Vénissieux fait Front ».
« Il est clair que la dénomination de cette liste constitue un
acte de parasitisme du nom “Front national”, parasitisme autant
juridique que politique », a-t-elle écrit au préfet du Rhône, Jean-François Carenco, ajoutant qu’« il est tout aussi clair que le Front national n’a rien de commun avec les parasites qui animent cette liste », et lui demandant « pour cette raison de [lui] refuser le matériel électoral ».
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