La chronique de Philippe Randa
À défaut d’arrêter le progrès, on n’arrête pas non plus le vivre ensemble. Ainsi, après le burkini sur les plages, voici le temps du hijab sur les panneaux de bienvenue : en Suède, on entre donc dans la ville de Gävle avec le sourire d’une dame « symbole de la grande diversité de la ville » !
Comme on pouvait s’y attendre, la facétie en irrite plus d’un.
« Il faut penser à ce que cela signifie. Certaines portent ce vêtement, le hijab, volontairement. Mais pas toutes. Pour des millions de femmes dans le monde, ce vêtement représente un manque de liberté », s’est insurgé le député démocrate suédois Roger Hedlund, membre du conseil municipal de Gävle.
Ça n’est pas venu à l’esprit de Johan Adolfsson, responsable de la communication pour la municipalité de Gävle pour qui, la femme en question est « une des nombreuses femmes musulmanes de Gävle… »
« Actuellement, nous apprend le site LesObservateurs.ch, la Suède ne connaît pas d’interdiction générale des vêtements islamiques, tels que le hijab, la burqa ou le niqab. Toutefois, les employeurs individuels peuvent interdire aux employés de porter des symboles religieux, philosophiques ou politiques pendant les heures de travail. En revanche, la police et les pompiers sont autorisés à porter le hijab. »
Il est bien loin l’époque où ceux qui martelaient que l’immigration était une chance pour la France, voulaient nous convaincre qu’il fallait aider les immigrés à s’intégrer d’abord pour mieux qu’ils s’assimilent ensuite grâce aux sacro-saintes « valeurs républicaines ». Aujourd’hui, il faut « vivre avec leurs valeurs »… en attendant demain, de « vivre leurs valeurs » ? On ne cache pas sa joie à cette idée !
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