Laurent Lopez (FB)
Jusqu’où va sombrer notre pays ? Les valeurs inversées sont désormais devenues le mètre-étalon présidant à tout jugement.
Récemment, l’affaire Traoré m’a déjà donné la nausée. Cet individu peu recommandable, très défavorablement connu des services de police, vient d’être érigé en martyr. Voici que pour certains les racailles sont des gens formidables et les représentants des forces de l’ordre de vrais fumiers racistes…
La colère étant mauvaise conseillère, je me suis donc abstenu de m’asseoir derrière un clavier pendant un long moment. Je craignais que mes mots soient d’une extrême violence pour exprimer ce que je pense de tous ceux qui « dégueulent » sur la police et la gendarmerie, dissimulant derrière une indignation feinte un communautarisme putride et un réel racisme anti-blanc.
Le blanc que je suis est bien sur coupable des pires atrocités sur les gens de couleur ! Ne sont-ce pas mes aïeux qui se sont adonnés à l’esclavage ? Certes, ce dernier est aboli depuis 1848 et je suis né en 1965. Mais je suis coupable !
Cependant, les militants « anti-racistes », fervents défenseurs de la « cause noire », se gardent bien de souligner que ce sont des « noirs » qui capturaient et vendaient leurs frères de race aux occidentaux… Tout comme ils n’évoquent jamais la traite arabo-musulmane qui a été bien plus importante. Ces croisés du politiquement correct ont décidément l’indignation et la mémoire sélective !
Quant à l’illuminée Assa Traoré, elle omet de rappeler le passé criminel de son frangin et ses addictions… Si celui-ci avait obtempéré aux injonctions des forces de l’ordre, il serait toujours vivant. D’autant que la dernière expertise rendue publique le 29 mai révèle qu’Adama Traoré n'est pas décédé d'asphyxie positionnelle mais d'un œdème cardiogénique. Les trois médecins commis par l'autorité judiciaire reconnaissent que la mort du jeune homme est causée par l'association "d'une sarcoïdose pulmonaire, d'une cardiopathie hypertrophique et d'un trait drépanocytaire, dans un contexte de stress intense et d'effort physique, sous concentration élevée de tétrahydrocannabinol (le principe actif du cannabis)". Bref, le « martyr » était cardiaque et défoncé…
Je poursuis la rédaction de ces lignes en tentant de conserver la retenue requise. Cela m’est toutefois bien difficile…
Comment conserver son calme lorsque que l’on apprend que le préfet de police de Paris autorise une manifestation de sans-papiers et interdit celle des gilets jaunes ? (cliquez là).
Si les seconds souhaitent exprimer de justes revendications, les premiers sont en situation irrégulière sur notre sol.
En d’autres temps, au mieux ces clandestins se seraient fait « coffrer » et renvoyer dans leur pays d’origine. Au pire, un George Clemenceau aurait fait donner l’armée pour tirer dans le tas…
Mais les temps ont bien changé… Le préfet de police de Paris préfère taper sur des retraités, des mères de familles et des salariés vêtus de jaune, plutôt que de chasser des intrus présents dans la plus totale illégalité sur notre territoire.
J’ai depuis longtemps passé le demi-siècle. De la France de mon enfance, il ne reste rien. Sinon des souvenirs et des photos jaunies. Je n’ose imaginer la situation de mon pays dans vingt ans.
Nos compatriotes qui soutiennent aujourd’hui racailles et clandestins paieront demain le prix fort de leurs errements.
Je les engage à méditer la citation de Franklin Delanoe Roosevelt « les caresses n’ont jamais transformé un tigre en chaton ». La suite est aisée à deviner…
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