Le 29 juillet dernier, un drame a secoué la ville de Southport en Angleterre, lorsqu’un homme a attaqué plusieurs enfants au couteau lors d’une activité. Ce massacre, survenu lors d’un cours de danse, a entraîné la mort de trois fillettes – Alice Dasilva Aguiar (9 ans), Bebe King (6 ans) et Elsie Dot Stancombe (7 ans). Huit autres enfants, dont certains dans un état critique, et deux adultes ont été blessés. Cet événement a déclenché une vague d’indignation et de violentes émeutes dans plusieurs villes britanniques mais surtout une répression délirante dans tout le pays, les autorités arrêtant à tour de bras, et emprisonnant – avec des conséquences parfois lourdes comme la sortie de prison de vrais délinquants pour y placer des condamnés pour « crimes de haine ».
Mais un nouveau scandale vient s’ajouter à cela : comme très souvent, les autorités britanniques, sans doute pour ne pas donner de nouveaux arguments à la population en colère, a caché des informations sur le profil du suspect.
Le profil du suspect et les accusations initiales
Identifié comme Axel Rudakubana, le suspect, alors âgé de 17 ans, a rapidement été arrêté après l’attaque. Dans un premier temps, les médias britanniques et français ont relayé des informations indiquant qu’il pourrait être chrétien, mais ces affirmations se sont révélées infondées. Au contraire, de nouvelles découvertes montrent que les autorités britanniques auraient omis de révéler des détails cruciaux sur son profil, laissant sous silence de possibles liens avec l’islamisme radical.
Alors que la police avait initialement écarté un mobile terroriste, estimant que les motivations de Rudakubana restaient « incertaines », les investigations ont pris un tournant en octobre. Ce mardi 29 octobre, les autorités britanniques ont annoncé que le suspect avait été inculpé pour « infraction terroriste » et « production d’un poison mortel », la ricine, retrouvée à son domicile.
De nouvelles charges et des découvertes troublantes
Axel Rudakubana, aujourd’hui âgé de 18 ans, comparait ce mercredi devant le tribunal de Westminster, où il a été accusé d’avoir produit de la ricine, une toxine mortelle, ainsi que de posséder un document intitulé Études militaires sur le djihad contre les tyrans – le manuel de formation d’Al-Qaïda. Cette possession d’informations pouvant être utiles à la commission d’un acte terroriste a renforcé les suspicions de liens avec l’islamisme radical.
Serena Kennedy, responsable de la police du Merseyside, a confirmé que cette toxine avait été retrouvée au domicile du suspect, situé à Banks, près de Southport, mais a précisé qu’aucune trace de ricine n’avait été identifiée sur le lieu de l’attaque. Selon les autorités sanitaires britanniques, il n’existe aucune preuve de contamination à la ricine chez les victimes de l’attaque de juillet.
Malgré ces révélations, les autorités continuent de ne pas retenir officiellement la motivation terroriste dans le cadre de l’enquête sur les meurtres de juillet. Cette position a provoqué des interrogations et des critiques, certains reprochant aux autorités britanniques d’avoir dissimulé des éléments cruciaux pour éviter d’attiser les tensions. En effet, les émeutes qui ont suivi l’attaque ont été exacerbées par des informations contradictoires et un manque de transparence, poussant certains manifestants à exprimer leur colère envers les autorités.
Le cas de Tommy Robinson : une répression des voix dissidentes ?
Parallèlement, la situation de Tommy Robinson, célèbre dissident britannique, suscite une vive polémique. Robinson, incarcéré pour une peine de 18 mois, est détenu dans des conditions jugées dangereuses par ses partisans. Connu pour ses positions critiques envers l’islamisme radical et les politiques de l’État britannique, Robinson est perçu par ses partisans comme victime d’une répression politique, à un moment où les autorités sont accusées de dissimuler la vérité sur l’attaque de Southport.
La situation de Robinson, alliée aux révélations autour d’Axel Rudakubana, renforce l’impression d’un double standard dans le traitement des affaires de sécurité et de liberté d’expression au Royaume-Uni. Pour de nombreux observateurs, le silence des autorités sur le potentiel lien islamiste dans l’attaque de Southport, juxtaposé à la répression d’une voix critique, illustre une gestion partiale de l’information.
Les autorités britanniques ne pourront pas, indéfiniment, mentir à leur peuple, comme pour Rotheram, Rochdale, Telford et ici Southport. Le retour du boomerang va finir par arriver, et sans doute bien plus tôt que ce qu’ils pensent, tant la population autochtone est de plus en plus excédée.
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