lundi 11 novembre 2024

Le CRIF et la LICRA ne veulent toujours rien comprendre !

 

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Michel Festivi 

Combattre l’islamisme, partout en France, en Europe comme au proche et Moyen-Orient est l’une des tâches majeures des patriotes, de ceux qui veulent une France libre et indépendante, et qui luttent au quotidien contre l’islamogauchisme qui gangrène toutes nos institutions, contre le wokisme aussi, qui au final est également un suppôt de l’antisémitisme, comme le féminisme dévoyé qui approuve la soumission de la femme par l’acceptation du voile. On le voit dans les universités, on le voit à Science-Po, on le voit dans le sport, on le voit dans nos écoles, où, tous les jours, des élèves racialisés, formatés et endoctrinés, n’hésitent plus à insulter des enseignants, leur cracher à la figure, comme tout dernièrement, où une élève de 1ère au lycée Jean Jaurès de Montreuil, en cours d’EPS, a craché sur sa prof après l’avoir frappée, car elle lui demandait de retirer son vêtement islamique, tout simplement.

Vous me direz, et vous aurez raison, qu’une majorité d’enseignants, ont pris fait et cause pour le port du voile et n’acceptent pas la loi qui interdit tout signe ostensible religieux dans l’enceinte scolaire, sans jamais être inquiétés du reste. Mais il existe des professeurs courageux qu’il faut soutenir, car leur hiérarchie ne les soutient que trop mollement ou pas (affaire Samuel Paty notamment). C’est toujours pareil, refuser de voir la réalité, dénier nommer clairement les choses, n’engendrent que drames et malheurs. Les enseignants devraient exciper dans leur salle de classe cette citation de Camus « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde », et la faire réciter tous les matins à leurs élèves.

Le sport est totalement infiltré par l’islamisme, que ce soit au niveau du port du voile, ou à l’occasion de manifestations sportives, comme le déploiement de cette immense banderole propalestinienne, par certains supporters du PSG, exhibée lors du match contre l’Atlético de Madrid, le 6 novembre dernier. Cela n’a guère suscité de réactions de la part des instances dirigeantes du club parisien, propriété du Qatar. Pourtant l’article 16 du règlement disciplinaire de l’UEFA interdit tout message provocateur de nature politique, idéologique, religieux ou insultant. Cette même UEFA qui a décidé de ne rien décider, à la Ponce Pilate. Pourquoi ? Pour ne pas heurter les qataris, gros financeurs du football ? Retailleau a convoqué les dirigeants du club, pour leur tirer les oreilles, on en restera sans doute là. 

Et bien le CRIF, devrait lui, arborer partout cette sentence de Bossuet « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences, alors qu’ils en chérissent les causes. ». Depuis des décennies, le CRIF comme la LICRA d’ailleurs, nous expliquent doctement que l’antisémitisme est le fait de l’ultra-droite, de l’extrême-droite, voire de la droite en général, et ils n’ont pas de mots assez durs contre le RN, et tous les groupements ou partis patriotes divers et variés qui défendent les intérêts de la France et des Français. Ils ont occulté sciemment tous les propos anti-juifs que proféraient les tenants des gauches comme Proudhon qui avait dit parlant des Israélites « une race qu’il faut renvoyer en Asie ou exterminer ». Jean Jaurès aussi formulera de nombreuses diatribes antisémites dont celle-ci « nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain, quand ce n’est pas par la forme du prophétisme... » (discours de Tivoli, 1898). Marx s’adonnait à l’antisémitisme sans complexe « l’esprit du judaïsme, l’opportunité et l’intérêt personnel qui se manifeste par la soif de l’argent ». On peut retrouver toutes ces citations et bien d’autres dans le livre de Bernard Carayon, Maire de Lavaur dans le Tarn, ancien député, Comment la gauche a kidnappé Jaurès (éditions Privat 2014)ou dans une chronique qu’il publia dans le Figaro, le 19 février 2019, l’antisémitisme, une histoire vieille comme la gauche.  

Lors des tragiques violences antisémites qui se sont produites à Amsterdam dernièrement, avec l’agression des supporters israéliens, en marge d’un match de la Coupe d’Europe, brutalités commises par des bandes fanatisées et islamisées, le Président du CRIF, Yonathan Arfi a dénoncé sur RMC, le 8 novembre, « des lynchages antisémites de masse, les supporters ont été pourchassés dans les rues d’Amsterdam, non seulement parce qu’ils sont Israéliens, mais parce qu’on a vu ressurgir l’antisémitisme le plus crasse. Voilà où on en est aujourd’hui avec l’instrumentalisation du conflit à Gaza par des activistes, qui permet de justifier la haine la plus sordide. » Oui, mais pourquoi ne pas nommer clairement les choses ? Qui sont ces agresseurs ? Certainement pas des membres de l’ultra-droite.

On en a un exemple précis, avec la réaction peu commentée au demeurant, d’un joueur de balle aux pieds, un dénommé Hakim Ziyech, footballeur marocain qui évolue au club turc de Galatasaray, après avoir joué à l’Ajax d’Amsterdam, et qui sur Instagram a semblé justifier ces attaques et en parlant des supporters Israéliens matraqués, il a déclaré « Si ce ne sont pas des femmes et des enfants, alors ils s’enfuient (ou ils prennent la fuite). Et encore une fois, vive la Palestine libre. » 

On aimerait, nous, en France que le CRIF et la LICRA ne se trompent pas d’ennemis et fustigent les seuls tenants d’un antisémitisme débridé et qu’ils cessent de s’attaquer à ceux qui justement ne font pas acte d’antisémitisme et ne tiennent pas des propos de cet acabit. Pendant la campagne des législatives, les dernières, le CRIF a appelé à faire barrage au RN et à LFI. Cette position d’une hypocrisie absolue, totalement schizophrène, a permis l’élections de nombreux élus LFI, dont on voit aujourd’hui qu’ils soutiennent le Hamas et le Hezbollah, donc l’Iran des Mollahs, comme l’a fait encore tout dernièrement Manuel Bompard, appelant à brandir des drapeaux palestiniens dans les universités ou à l’Assemblée nationale. Je pose la question au CRIF et à la LICRA, ont-ils vu ou entendu, de la part d’élus du RN, des actes ou des dires antisémites ? Dans leurs élans antisémites, certains n’ont plus de limites, puisqu’un député LFI, David Guiraud est même allé jusqu’à imputer à Israël les massacres de Sabra et Chatila de 1982. On sait maintenant, que la culture historique, la culture générale, n’est pas l’apanage des élus mélenchonistes, certains sachant à peine ânonner un texte.

La LICRA, lors des dernières élections, a plaidé « pour une coalition républicaine et la stratégie du Ni-Ni », on a vu le résultat avec la multiplication d’actes antisémites venant de l’extrême gauche islamogauchiste. Un véritable combattant de l’antisémitisme, l’avocat-historien Serge Klarsfeld a courageusement indiqué le 15 juin 2024, sur LCI, qu’il voterait « sans hésitation » pour le RN en cas de duel avec un candidat du Nouveau Front populaire, largement acquis, selon lui, à LFI. Il a rajouté « je suis confronté à une extrême gauche, qui sous l’emprise de la France Insoumise, a des relents antisémites et un violent antisionisme... ». Ce choix clair, a été aussi approuvé par son fils, Arno Klarsfeld qui avait déclaré dans L’Express, quelques jours plus tard « s’il fallait choisir entre le RN et LFI, je me rangerais au côté de mon père. ». Ces hommes font preuve de clairvoyance, même si je n’ai pas été d’accord, loin s’en faut, avec eux bien souvent. 

Dès lors, les dirigeants du CRIF ou de la LICRA ne sont nullement crédibles par leurs discours. Ce ne sont que des hypocrites, des perfides, des mensongers. Ils dénoncent l’antisémitisme, sans combattre les vrais militants de l’antisémitisme, sans les accuser clairement, et font des amalgames spécieux qui produisent l’exact contraire de ce à quoi ils veulent parvenir. Ils ont participé et participent par leurs prises de positions politiques à cet antisémitisme qu’ils entendent fustiger par ailleurs. Ils se plaignent des conséquences mais ils ont chéri les causes. Allons messieurs, un peu d’honneur, de loyauté et de courage. N’est-ce pas Aristote qui disait il y a plus de deux mille ans « Le courage est la première des qualités humaines, car elle garantit toutes les autres. »

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