Le gouvernement allemand s’effondre à un moment périlleux pour l’Europe, voici le titre de cet article du The New-York Times ici.
“Le chancelier Olaf Scholz a perdu un vote de confiance, aggravant les turbulences politiques dans l’une des économies les plus puissantes du continent.
Le chancelier Olaf Scholz a perdu un vote de confiance au Parlement allemand lundi, une défaite qui a mis fin au gouvernement de plus en plus impopulaire qu’il dirigeait depuis 2021 et qui a ouvert la voie à des élections au début de l’année prochaine.
L’effondrement du gouvernement neuf mois seulement avant les élections prévues a été un moment extraordinaire pour l’Allemagne. Il s’agit seulement de la quatrième élection anticipée depuis la création de l’État moderne il y a 75 ans, et elle a marqué le début d’une nouvelle ère, marquée par l’éclatement et l’instabilité de la vie politique dans un pays connu depuis longtemps pour ses coalitions durables fondées sur un consensus laborieux.
Les législateurs allemands ont voté la dissolution du gouvernement actuel par 394 voix contre 207, 116 s’étant abstenus.
Ce vote de confiance, qui intervient le même mois que la chute du gouvernement français, aggrave la crise de leadership en Europe, alors que les défis économiques et sécuritaires s’accumulent. La guerre en Ukraine a atteint un moment charnière. Le président élu Donald J. Trump s’apprête à prendre ses fonctions aux États-Unis. Et maintenant, la plus grande économie d’Europe est entre les mains d’un gouvernement intérimaire.
M. Scholz n’a eu d’autre choix que de prendre la décision inhabituelle de demander un vote de confiance après l’éclatement de sa coalition tripartite en novembre, mettant fin à des mois d’âpres querelles internes et le privant d’une majorité parlementaire pour faire passer des lois ou un budget.
Mais l’incertitude politique pourrait durer des mois. Les élections devraient avoir lieu le 23 février, mais même si, comme prévu, son parti n’arrive pas en tête, M. Scholz resterait en place en tant que chancelier intérimaire jusqu’à plusieurs semaines après. Il ne quitterait ses fonctions qu’après la formation d’une nouvelle coalition, ce qui ne se produira probablement pas avant avril ou mai.”
On pourrait se “réjouir” mais la nature à horreur du vide !
La crise politique en Allemagne est totalement compréhensible.
Elle est d’ailleurs la conséquence de la politique européenne menée depuis 20 ans par Bruxelles et qui trouve son apogée sur le sujet du marché européen de l’énergie qui est une ineptie bureaucratique rarement vue à part dans l’ex-URSS.
Bruxelles est en train de détruire l’industrie allemande et donc l’économie des voisins.
Nous pouvons donc nous réjouir car il faut que la Commission Européenne pose trop de problèmes à trop de pays pour que les choses puissent enfin changer, et nous nous rapprochons de ce moment.
Un moment de crise profonde et d’effondrement.
Les deux plus gros pays de la zone euro et de l’Union Européenne sont donc sans gouvernement.
La nature ayant horreur du vide, on peut penser qu’Ursula von der Leyen fera tout pour s’arroger de nouveaux pouvoirs qu’aucun traité de lui confère pourtant.
Il faut dire que Cruella von der Leyen applique un principe vieux comme le monde.
Le pouvoir ne se demande pas.
Il se prend.
Charles SANNAT
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