dimanche 22 décembre 2024

La nullité du cinéma bobo français récompensée à sa juste valeur ?

 

Des films tellement bidons que personne ne les regardent, des scénarios d’une banalité crasse tout en étant complètement déconnectée de la réalité, un ton pédagogique qui entend « dresser » idéologiquement le Français de base… Les navets subventionnés par l’État français ont été dernièrement tellement nuls qu’ils auront au moins eu un avantage : leur financement choque et fait désormais objet de débat, même à l’Assemblée.

Presque trois millions d’entrées en 2023 pour l’adaptation d’un classique de la littérature française – Les trois mousquetaires : D’Artagnan – comme ça, sans trop d’inclusion, de wokisme, de « libertés créatives dans l’air du temps »… il fallait bien y remédier. C’est chose faite, 2025 nous promet des mousquetaires féminines et racisées, qui combattrons le patriarcat le nombril à l’air. Comme Juliette Briens, on sent déjà le succès poindre son nez.

Mais on est gré à sa réalisatrice, Houda Benyamina, d’avoir rompu avec le sujet de prédilection du cinéma radical-chic, à savoir, l’enrichissement par l’immigration. Grâce aux mousquetaires à foufoune, on évitera les flots de bavardage autour du dernier film au suspens insoutenable (les autochtones seront-ils délivrés de leur racisme intrinsèque par l’arrivée d’adorables clandestins ?) le temps de quelques semaines. C’est déjà ça de pas pris. Enfin, presque, parce que le thème « femmes fortes » est pas mal non plus dans le genre dressage, et si nous n’irons pas voir ces daubes comme la plupart de nos concitoyens, nous les aurons quand même en partie financées !

Gavés de subventions publiques, les films de la copieuse catégorie Welcome refugee sont autant de bides colossaux : La Tête froide (Marie, sauvée par Souleymane) : 31.421 entrées, 2,7 millions d’euros de budget ; Ma France à moi (le jeune Afghan Reza sauvera la sexagénaire France) 28.585 entrées, 2,4 millions d’euros de budget ; Tombés du camion (Stan, vieux marin bourru, sera sauvé par Bahman) : 131.335 entrées, 3,2 millions d’euros ; Le Prix du Passage (Natasha et son fils Enzo sauvés par Walid) : 10.217 entrées, 1,98 million d’euros ; Les Survivants (Samuel et l’Afghane Chehreh face à la cruauté des Français de souche) :  81.678 entrées, 2,70 millions d’euros.

Les Engagés (des personnes bien aident un clandestin pourchassé par la méchante police)  : 40.321 entrées, 2,5 millions d’euros ; Quelques jours de plus (Arthur, critique rock un peu paumé sauvé par le migrant Daoud) : 50.787 entrées,  3,75 millions d’euros ; Ils sont Vivants (une sympathisante du FN rencontre avec Mokhtar qui bouleversera sa vie et ses convictions) : 46.343 entrées, 3,1 millions d’euros ; et j’en passe…. À titre de comparaison, Vaincre ou mourir, le film sur le génocide vendéen produit sans aucun financement public et massacré par la critique (les mêmes qui s’extasient sur les navets sus-mentionnés) a enregistré 287 609 entrées.

Ajoutons que même les films réalisés par les rejetons de l’immigration sont boudés par… les rejetons de l’immigration, tel Ma part de gaulois : 9.359 entrées au total pour 2,1 millions de budget.

Et ce, malgré tout le tintamarre de promotion dans les médias – subventionnés eux aussi – France Culture, Libération, Inrocks, Télérama, La Croix etc – bavant littéralement sur l’énième film qui se promet d’éveiller les consciencesBen oui, parce que le Français ordinaire, cette espèce de bigot raciste et idiot a bien besoin des bobos de la société du spectacle pour être éveillé !

Il n’en reste que le cinéma made in France doit être soutenu – pour dénicher les talents et mettre un terme à la colonisation culturelle américaine – et que cela peut aussi être fait en sortant de la logique du profit. Mais puisque les décisions du CNC et des collectivités qui, en grande partie, le financent se basent sur l’étude du projet, peut-être que les scénarios du petit Blanc (systématiquement connard, réac, ou ennuyé) sauvé par l’Autre (systématiquement basané, enrichissant et profond) pourraient être écartés au motif que le cinéma français n’est pas monothématique et qu’après l’énième scénario du genre, on pourrait passer à un autre sujet ?

Bref, si le CNC pouvait s’occuper un peu plus de septième art et un peu moins de politique, ce ne serait pas pour nous déplaire. Un CNC qui recevra de l’État 450 millions d’euros en moins que les années précédentes, une coupe prévue par le nouveau projet de loi de finances 2025.

Audrey D’Aguanno

Illustrations  : DR
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